En 2013, les prix immobiliers ont augmenté de 8 % en moyenne dans le monde, le rythme le plus élevé depuis la fin des années 1990 et qui laisse craindre le retour de bulles immobilières et de déséquilibres financiers. Les trois dernières expansions de l'économie américaine ont été nourries par des booms financiers et immobiliers, ce qui amène Lawrence Summers et Paul Krugman à douter de la capacité des économies développées à concilier croissance soutenue et stabilité financière. Selon eux, nous serions entrés dans une phase de stagnation séculaire où les économies avancées auraient besoin de (…)
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Hormis quelques annonces ou mesures ciblées sur les personnes en situation de grande pauvreté, les expressions récentes des politiques du logement semblent se concentrer sur une approche productiviste symbolisée par l'objectif quantitatif d'atteindre la construction de 500 000 logements par an pendant cinq ans.
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Dans un document récent1, l'OCDE fait la liste des huit principaux chantiers qui permettraient selon elle d'accroître la compétitivité française. "Améliorer le fonctionnement du marché du logement" en fait partie, avec, entre autres, la réforme de la fiscalité, du marché du travail ou de la formation professionnelle. Le diagnostic est que le marché immobilier fonctionne mal et que cela participe à expliquer la mauvaise performance à l'exportation de l'Hexagone depuis 2000.
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Parmi les énigmes auxquelles est confronté l'économiste, une des plus difficiles concerne les biens et les services qui n'ont pas de coût de production, mais pour lesquels il existe une demande importante. Se pose alors la question complexe du mode de régulation des marchés concernés. On pense évidemment en premier lieu aux matières premières, qui, pour un certain nombre d'entre elles, ont un coût de production faible par rapport à leur prix de vente. On pense bien sûr aussi à la terre, dont la rareté est fabriquée... par la décision publique, mais dont l'envol des prix est lourd de conséquenc (…)
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La France consacre depuis longtemps des enveloppes budgétaires importantes au secteur de l'immobilier et du logement. En 2012, plus de 42 milliards d'euros ont ainsi été affectés à la politique du logement, soit 2 % du PIB1. Cette même année, les seules allocations personnelles au logement2 étaient versées à plus de 6 millions de ménages pour un montant de 17,2 milliards d'euros.
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Avec 45 milliards d'euros dépensés chaque année, une production atone, des déséquilibres territoriaux qui s'accentuent, une tendance à la ségrégation urbaine qui s'aggrave et des chiffres du mal-logement qui se dégradent, les politiques du logement menées en France sont souvent présentées comme des politiques à améliorer. Les citoyens qui, par leur travail, leur patrimoine ou leur héritage, parviennent à s'en sortir de manière autonome peuvent parfois avoir l'impression de payer pour les autres. Les "rescapés", qui bénéficient de la solidarité - en l'espèce, d'un logement social -, se sentent (…)
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