L'Union économique et monétaire fait ressentir ses effets contraignants au coeur des pactes nationaux. Ce "tournant coercitif" résulte avant tout de la prise de pouvoir d'un puissant réseau transnational de bureaucraties financières, à l'écart des contrôles politiques nationaux et européens.
Deux projets sont actuellement à l'étude pour lutter contre les divergences croissantes entre les économies européennes : celui d'un budget de la zone euro et celui d'une assurance chômage européenne. L'auteur plaide pour la deuxième piste, à ses yeux plus réaliste et plus efficace.
La promesse d'une Europe sociale n'a pas été tenue. L'unification du marché intérieur n'a pas été suivie d'une harmonisation des droits sociaux, d'où la mise en concurrence des travailleurs européens. Face à la Commission et au Conseil, que peut le Parlement européen pour faire bouger les lignes ?
L'émergence de nouvelles puissances économiques et militaires, ainsi que la mainmise sur les données par les géants de la tech appellent une vigilance accrue. Ces défis invitent à revisiter les politiques de concurrence, les instruments commerciaux et d'autres champs de l'action publique.
Parmi les différentes politiques possibles pour circonscrire le pouvoir des multinationales à l'échelle européenne, c'est la politique de la concurrence qui l'a emporté. Revue de ses succès et de ses limites.
Les négociations commerciales internationales ont conduit au découplage des aides agricoles. Ce principe est aujourd'hui contesté de l'extérieur, par les partenaires de l'UE, et de l'intérieur, pour son échec social et environnemental.
Lever les contraintes européennes ne suffira pas à raviver l'économie italienne. Au lieu de se réfugier dans la tentation souverainiste, le gouvernement devrait être protagoniste du débat sur la refonte des politiques de l'Union.
La théorie de l'équilibre général est souvent vue comme prétendant faire la preuve de l'efficacité du marché à réaliser l'intérêt général. L'examen attentif de ses hypothèses et de ses résultats montre que son propos est bien plus complexe.
S'il n'existe pas de système de vote idéal, tous les modes de scrutin ne se valent pas. Les travaux expérimentaux permettent de compléter les prédictions théoriques sur les défaillances respectives des différents systèmes.