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À peine arrivé au pouvoir en 2009 après la destitution du président Marc Ravalomana qui voulait céder 40 % des terres arables de Madagascar à Daewoo (lire p. 56), son successeur Andry Rajoelina s'est engagé à limiter les investissements étrangers dans les terres et à sécuriser la situation des paysans. Sous son régime de transition, les acquisitions foncières à grande échelle ont fortement ralenti : sur les cinquante projets engagés en 2005, - trois millions d'hectares de terres concernés -, un tiers a été stoppé, un quart est en cours, le reste est en sommeil.